jeudi, juin 26 2008
Par Pierre Moyon le jeudi, juin 26 2008, 22:53
L’ABC DE L’ABERRATION
Aides financières non attribuées,
Population (…) aux abois,
Pour les agapes, vous repasserez
À quelques pas de là,
De cette « mineure » de l’Asie,
De son abject personnage,
Avare et amoral, qui assombrit
L’avenir des siens sans ambages.
Austère et acharné Kim Jong-Il,
Despote azimuté, sans argument
À avancer, sans battement de cils
À atténuer, tu assistes en souriant
Au déclin alarmant d’adultes
Broyés sur l’autel du communisme
(À l’ancienne) et des deux cultes
Suprêmes : l’autarcie et l’atavisme.
Les affamés s’amoncellent, l’affameur excelle
En comédien de l’absurde tâche,
Malgré l’abondance d’appels officiels
(À la raison) de tous ces acteurs lâches
Comme l’axe de politique extérieure
De cette Coréenne plus qu’atypique,
Anémiée socialement par un dictateur,
Adepte doué de « l’instruction civique ».
DV numériques actionnées à Pyongyang,
Accès (au droit) à l’information,
Scènes apocalyptiques, précèdent le big-bang,
Aboutissent à l’autodestruction ;
Absence de (com)plaintes sérieuses,
Ni affiches ni dazibaos,
Apparences (non) trompeuses :
On achève bien les chevaux !
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mercredi, juin 25 2008
Par Pierre Moyon le mercredi, juin 25 2008, 22:53
RETOUR VERS LE FUTUR ?
Qu’on soit Beur, Kabyle ou des Aurès°,
On n’badine pas avec l’Algérie,
Celle des bidasses, de leur compagnie,
De cette « vieille baderne » d’Aussaresses.
Qu’on ait le cœur ou pas à Barbès,
En babouches dans un boui-boui,
En baguenaudant sans (…) bruit,
De « blâmer » cette guerre on ne cesse.
Qu’on dise : « Bonjour (la) tristesse ! »
Cette « bile noire » de mélancolie,
Aux brillants Idir et Mami,
Louons la bravoure de Lounès.
Qu’on beugle ou pas : « SOS ! »,
Pour un seul bout de vie,
Ou une bicoque brûlée la nuit,
Bâillonnons ces braques de l'OAS.
Qu’on brise ces « basses messes »,
Cette loi du silence du beau Monty,
Reprise par Boudiaf ou Chadli,
À Blida ou Sidi-Bel-Abbès.
Qu’on ne pardonne les bassesses,
Les bains de sang, les barbaries,
Ce respect pour les bandits
Qui, aux barrages, butent et blessent.
Qu’à nouveau une brèche apparaisse,
Dans ce bourbier, où crimes et délits
Demeurent banals voire impunis,
Au grand bonheur des brutes épaisses.
Que ce rêve bref que l’on caresse,
Du retour au bled, « rempli »
De bien-être, d’un Alger qui rit,
Puisse pour de bon chasser ce stress.
° À fond la forme (Aurès/Aussaresses…) !
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mardi, juin 24 2008
Par Pierre Moyon le mardi, juin 24 2008, 22:52
CHOM’DU
Chaude situation pour l’Emploi,
Dans les villes et dans les campagnes,
Comme pour les candidats,
Sur les terres de Charlemagne,
Préparés dès l’campus à côtoyer l’Agence,
Ses locaux « cossus », son discours classique,
Et à subir en toute conscience
Les mesures coercitives des Assedic.
Certes, tous les camionneurs, carrossiers,
Chimistes, chiffonniers, comédiens,
Chauffagistes, cartonniers, caissiers,
Chercheurs, coiffeurs du coin,
Ne croient pas tous à l’intrusion
Du plombier polonais de Cracovie
Sur le sol fertile en contestation
Du plus claudicant des pays.
Pourtant, comment ne pas, de l’index,
Pointer les défauts d’un mode de calcul,
Autant associé au mot « complexe »
Que Cerbère et Pandore à l’opercule :
On ouvre, on referme, on cogite
Un bon coup, on cesse, on ironise,
C’est la croix et la bannière, on s’agite,
On change de sujet, on RMIse…
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lundi, juin 23 2008
Par Pierre Moyon le lundi, juin 23 2008, 22:52
POUR P.A.R.EZ À TOUTE ÉVENTUALITÉ°
Avec Daniel, rien d’impossible,
Vaillant annonce donc sa décision
(Droit dans ses bottes, impassible)
De vaincre la déréliction
Qui frappe le digne combattant
Du désordre, des voies de fait,
Aujourd’hui, depuis très longtemps,
Dans tous les départements français.
Comment lui donner tort,
En deux ou trois mots, du P.A.R.
Au pare-balles dudit corps,
Quand de dangereux malabars,
Esprits déviants ou camés,
Se dressent sur le chemin
(L’air plus que décidé)
Du défenseur du bien.
Pour une fois, dessillons les yeux
De ces desperados en vadrouille,
Qui dérogent à la loi (de Dieu ?)
En semant la mort et les douilles,
Et damons le pion à ces Bob,
Drivers fous de la Défense,
En diagonale qui dérobent
Et démoralisent la France.
° Ou : LA DÉMAGOGIE À SON ZÉNITH (1)
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dimanche, juin 22 2008
Par Pierre Moyon le dimanche, juin 22 2008, 22:52
« ETNACENTRISME »
Étonnant Etna, qui répand lentement
Mais sûrement une lave exaltée,
Prête à tout emporter, le cas échéant,
Pour épater des experts étrangers.
Émouvants Étneans, éblouis
Par cette éclatante extrusion
D’un géant quelque peu endormi…
… Aujourd’hui porté à ébullition.
Impressionnant, enfin, cet essaim de touristes
Bluffés par l’énième élan dévastateur,
Qui écœure encore les plus alarmistes
Et pousse les enfants à louer le seigneur.
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samedi, juin 21 2008
Par Pierre Moyon le samedi, juin 21 2008, 22:51
CEUX QUI FONT ET DÉFONT LE FIL DE LA TÉLÉPHONIE
Les trémolos, façon Claude François,
Sur fond d’air « germano-französisch » ;
Le Ferrer pour bramer que n’sonne pas,
Ou plus, un Mobilcom (…) en friche.
Le 22 à Asnières, die fünf de Beethoven,
Quand Fernand glousse, les Teutons toussent
Devant ce faux divorce à l’européenne…
… Que France Télécom n’impute à la bourse.
Ainsi font, font, font les faibles marionnettes,
« Malkovichiennes » filmées ou « Christophiennes » flapies ;
Mieux vaut un frichti à la bonne franquette
Que le fameux gauloises (sans filtre ?)-walkyries !
« Au foot, les Allemands gagnent toujours à la fin »,
Affirmait un avant-centre flegmatique,
Le temps révolu du franc fort, l’Deutschmark en vain,
Comment, là, formuler un pronostic ?
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vendredi, juin 20 2008
Par Pierre Moyon le vendredi, juin 20 2008, 22:51
ENFER ET DAMNATION ! GÉHENNE ET TCHÉTCHÉNIE…
App’lez-les gosses, gamins, gouapes,
Garnements, garçons, galapiats,
Gus, gars, p’tites ou grandes frappes,
Gredins, galériens ou gros bras,
Le temps s’est gâté à Grozny
Pour ceux qui, déjà, gravitaient
Autour de la ghost city…
… Dont on n’panse guère les plaies.
App’lez-les snipers, rois d’la gâchette,
Rebelles ou guérilleros,
Soldats, généraux, girouettes,
Gangs ou Gestapo,
Le temps gris d’Goudermès
Ne les rend pas plus gais
Mais plus sots, pour un geste,
Une parole, voire un galet.
App’lez-les Staline, Gorbatchev,
Brejnev, « Godounov » Eltsine,
Gaga Tchernenko, Basaev,
Maskhadov, « givré » Poutine,
Le temps s’gausse en Tchétchénie
De ces gains, de ces pertes,
Des gouvernements de Russie,
Et de cette guerre infecte.
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jeudi, juin 19 2008
Par Pierre Moyon le jeudi, juin 19 2008, 22:51
C’EST L’HALLU. FINALE !°
Ce n’est pas Tutsi contre Hutu,
Mais l’horreur, à hauteur d’Uhuru ;
Ce n’est ni Habyarimana ni Nyanga,
Mais un hélicoptère de combat.
Ce n’est pas l’horloge de Dali,
Mais l’héritage d’Houphouët-Boigny ;
Ce ne sont pas les hommes de Maso,
Mais la horde sadique de Gbagbo.
Pas d’Heymans ni d’Harinordoqy,
Mais un havre de « paix » : Marcoussis ;
Pas (de Cali ni) d’Hubert-Félix à Abidjan,
Mais une harpie dans son appartement.
Ce n’est pas Max Brito et son handicap,
Mais l’hospitalité qui dérape ;
Ce n’est pas l’hymen de Courbet,
Mais la haine du « colon » français.
Ce n’est pas l’habituel manifestant,
Mais un homicide embarrassant ;
C’est la Côte d’Ivoire d’hier et d’aujourd’hui,
Ses toubabs, sa hargne et ses hiérarchies !
° Ou : ACCORDS ET DÉSACCORDS
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mercredi, juin 18 2008
Par Pierre Moyon le mercredi, juin 18 2008, 22:50
JUST AN ILLUSION
Immaculée conception d’une Irlande idéale,
Immodérément unie, du nord au sud,
Par une juste idéologie immémoriale
Basée sur l’immuable « positive attitude ».
Visions incroyables d’une impartiale Angleterre,
À la recherche d’une issue favorable
Ici, « dans la partie septentrionale de l’Eire »,
Où sa présence demeure implacable.
Impressions trompeuses de (…) Londoniens placides,
De victimes insensibles à la douleur,
Et impassibles face aux images morbides
Et indescriptibles à toute heure.
Insoutenable légèreté d’être, à Belfast,
Immunisé contre l’optimisme ambiant
Affiché par l’impénétrable caste
Des Premiers ministres impuissants.
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mardi, juin 17 2008
Par Pierre Moyon le mardi, juin 17 2008, 22:50
« PIRES MANIES » BIRMANES
Junte militaire et joutes oratoires,
« Juteux birmans » et « pires manies »,
Pour une jacquerie, pour la gloire,
On jugerait Aung San Suu Kyi.
Juste prix pour une noble cause,
Prise au piège d’une jungle jaune,
Terrain de jeu de la névrose
Où les jobards encadrent l’icône.
Jadis, on faisait fi des actions
Jubilatoires et je-m’en-foutistes,
Aujourd’hui, on « jouit » des exécutions
Sommaires de très jeunes pacifistes.
Sous le joug étatique, nulle jérémiade
Ni juron à juxtaposer,
Mais un je-ne-sais-quoi de brimades
Qu’on devrait un jour « prohiber ».
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lundi, juin 16 2008
Par Pierre Moyon le lundi, juin 16 2008, 22:49
UN KHAMSIN DE RÉVOLTE
Kippa contre keffieh : on s’entre-tue,
Malgré les khalifes
Et le klaxon continu de l’ONU :
Pour eux, c’est kif-kif !
Situation kafkaïenne au Proche-Orient,
Kyste de la haine, maladie incurable,
Kyrielle de carnages et de patients,
Kaléidoscope d’actes condamnables.
Paix enterrée, kamikazes « réactivés »,
Colons au kilomètre réimplantés°,
Processus K.O. debout.
Hache déterrée et kit du parfait guerrier,
Qu’on soit kasher ou OLP,
Le Kir (de la violence) rend saoul.
° Avant 2005
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dimanche, juin 15 2008
Par Pierre Moyon le dimanche, juin 15 2008, 22:49
QUAND MASSOUD SE FAIT DESSOUDER
« Journalistes » qui font lanterner (…),
Laps de temps « justifié »,
Nom de livre attendu :
« Liquider Massoud le reclus ».
Terroristes en liberté,
Dose létale injectée,
Le lauréat « tombe des nues » :
Ahmed ne lutte plus.
Lampistes dans la vallée,
Alliance et laissez-passer,
L’heure et leurre sont venus :
Le lion ne rugit plus.
Fausses pistes et laisser-aller,
Hommes liges décontenancés,
Le Nord se lève perdu :
Sa légende s’est tue.
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samedi, juin 14 2008
Par Pierre Moyon le samedi, juin 14 2008, 22:49
ALORS, EURO ?
« Dur, dur d’être mamie »
Dans ce monde moderne,
Meuglerait l’mouflet Jordy
Pendant qu’on le materne,
Lui prête main-forte,
Lui montre la technique
De calcul, cette méthode,
Ce moyen mnémotechnique,
Pour mémoriser aisément
La « valeur » d’une monnaie,
« Magnétique » comme l’argent,
Magique comme un billet,
Nommée ECU par mégarde
(La vache, quelle méprise !)
Dans l’land (du) mark
Qui, par sa mainmise
Sur la mère Union,
Prouva (malgré tout !)
Que l’maillon teuton
(Ce grand manitou
Du modèle fédéral,
Fort comme Mustafa,
Turc qu’a pas mal)
Ressortait du magma.
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vendredi, juin 13 2008
Par Pierre Moyon le vendredi, juin 13 2008, 22:48
LA THUNE SOUS LA MANCHE
Nerf de la guerre ou nutrition ?
Mais c’est (…) la pire des notions
Qui stimule les nations !
« Ness » ou fruit ?
De Naples à New Delhi,
Les nantis votent (…) « busi ».
Histoire claire et nette
« Noyée » dans l’dagbladet
Qui (…) attriste et nous inquiète :
Plutôt quat’sous qu’une noisette !
Avis détaché de nonchalance
Sur cette nocive récurrence
Qu’on nomme marronnier en l’occurrence :
L’abus d’argent nuit au bon sens !
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jeudi, juin 12 2008
Par Pierre Moyon le jeudi, juin 12 2008, 22:48
« OUTRAGES À GENS »
Oui, Harkis, je vous ai compris,
J’me suis fait mon opinion
Sur c’combat contre l’oubli,
Ces odieuses pressions
Dont vous fîtes l’objet,
Cette œuvre signée
D’omnipotents français,
D’obtus officiers,
De n’ouvrir les yeux
Qu’en cas d’offense,
D’omettre l’affreux,
D’observer le silence,
Sur le drame d’Oran
Ou celui des douars,
Du oh ! d’Évian
Qui ôte l’espoir,
L’ombre d’un doute,
Aux plus optimistes
(Ô combien à l’écoute),
Sur l’offensive terroriste
D’l’orgueilleuse ALN
(Prête à occire),
D’l’ombrageuse FLN,
Supposée ourdir,
Au moment opportun
(À chaque occasion ?),
Dans l’oued algérien,
Un plan aux p’tits oignons.
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mercredi, juin 11 2008
Par Pierre Moyon le mercredi, juin 11 2008, 22:47
OUVREZ LA BOUCHE, DITES… 35 !
(…) Prénatale ou (…) nosocomiale,
C’est la galère pour l’infirmière,
Privée de moyens à l’hôpital,
Public, donc peu prospère.
Débat primordial ou palliatif,
Pour faire plaisir ou provoquer,
Ni coup dans l’PAF ni dansl’pif,
Mais du personnel sous-payé.
Malaise vagal ou prodrome,
Pour le pire et le meilleur,
La « parturition d’ce polynôme »,
C’est le plan des 35 heures !
Glandes lacrymales pour pleurer,
Pendant c’temps-là à Pompidou,
La légionellose qu’on n’peut pifer
Nous rendrait presque tous fous !
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mardi, juin 10 2008
Par Pierre Moyon le mardi, juin 10 2008, 22:47
LA QUINTESSENCE DE L’OUBLI !
« Il manque quelqu’un près de moi », lance Véronique,
« Plutôt quelque chose » au débat
Quand, soumis au « désopilant » devoir civique,
On envoie quérir le quinquennat.
Que n’inventerait-on pas par référendum
Pour occulter les questions qui fâchent,
Celle des réformes fiscales, qu’un quorum
Qualifierait « d’incomparable tâche ».
En quête de quiétude avant la bataille
Des élections, de ces « intestines querelles »,
De tout quiproquo, de la moindre faille,
On en est quitte pour éluder l’essentiel !
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lundi, juin 9 2008
Par Pierre Moyon le lundi, juin 9 2008, 22:47
KID(S)NAPPÉS
Revoici, revoilà l’acte révoltant,
Celui de refroidir des enfants,
Au Royaume-Uni ce coup-là,
C’est le rapt d’Holly et Jessica.
C’est reparti pour un mauvais tour,
Dans une impasse ou la rue, le jour,
Le regard noir du reptile,
La Maxi(ne) Car(r) qui rutile.
C’est le retour des grands rapaces,
Des repoussants dévoreurs d’espaces,
Et de kids, fans du rouge Beckham
Comme d’autres le sont de Rackham.
C’est la réapparition subite
De Rubens, des filles de Leucippe,
Du peu « reluisant » Gilles de Rais
Et d’ses incommensurables reflets.
C’est enfin et surtout le remake
Du redoutable et cruel heartbreak,
Du ressentiment, de la flagellation,
Et d’la flamme rallumée de l’expiation.
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dimanche, juin 8 2008
Par Pierre Moyon le dimanche, juin 8 2008, 22:46
NE VOUS DÉPLAISE : À LA JAVANAISE !
Une sarabande sapide salue le départ du salaud sans cœur,
Sagouin satanique à la silhouette insignifiante,
Mi-aveugle, « mimique », stupéfiant sot pour son malheur,
Scélérat sénile aux yeux d’une population chancelante,
Faux chaman Wahid, le « malsain serviteur », s’est fait saquer,
Sans cri ni forte secousse, mais au grand soulagement
De centaines de milliers de citoyens, sidérés et sonnés
Par la soudaine disparition de l’invalide somnolent.
Un slow d’enfer souligne l’arrivée de la souveraine,
Programmé pour la destitution sans surprise
Du vieux schnock et l’invraisemblable scène :
La vision trouble d’un(e) Sukarno...putri
Au pouvoir, sur son siège… le temps de s’planter,
Succinctement, sur les pauvres et leur sort,
La corruption, autant folle que suractivée,
Et les réformes subitement absentes du décor.
C’est au son du canon que Susilo sort enfin
D’un sommeil si paradoxal qu’on lui sait gré,
En tant que successeur proclamé donc... serein
De la future sexagénaire, de ne pas s’épancher
Sur les souffrances du passé mais sur ce qui suit :
Entre sévices et services, une seule lettre à (af)franchir,
Celle du social, de cette « Indonhérésie »
Qui compare Tsunami et séisme au meilleur du pire.
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samedi, juin 7 2008
Par Pierre Moyon le samedi, juin 7 2008, 22:46
ENFANCE ET RATAGE
Tourisme sexuel à la pelle
Pour les timbrés ou tordus
Qui, sous la sombre tutelle
De tout-puissants élus,
Se taillent au galop
Dès que sonne le tocsin
Du triple taïaut
De courageux témoins.
Sujet tabou, légers dessous
D’chicos et d’chicas de Tenerife,
Ou de Thaïlande, à genoux
Devant tant d’escogriffes
Qu’on n’peut plus se taire
Et tolérer, en France,
Ces terribles travers,
Malheureux et « tendance ».
Incartades ? Non, turpitudes
De tamanoirs, de temps
En temps transparents,
Très souvent rudes
Ou, "en termes" appropriés
(À cette transformation),
Triviaux en congé(s),
Taciturnes à la maison.
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vendredi, juin 6 2008
Par Pierre Moyon le vendredi, juin 6 2008, 22:45
LIBERTÉ, PARITÉ, FRATERNITÉ
Unamuno, Bazin, pourquoi n’êtes-vous plus là
Pour, d’un fatal uppercut,
Stopper l’ululement d’la Beyala,
Qui nous use avec sa lutte
« D’ultra manichéenne »
(Le bien contre l’unique mal
Rongeant la Une et d’autres chaînes,
Comme celle d’Universal).°
Utrillo, Utamaro, pourquoi n’plus être là
Pour, d’un coup d’pinceau usagé,
Évoquer la très blonde Uppsala
Et l’univers d’sa faculté,
Où l’union rend moins faibles
Ceux qui n’usurpent point,
Qu’ils soient « utérus de la plèbe »
Ou « utiles ennemis d’aryens ».
Hein, pourquoi ?
° Avant 2005
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jeudi, juin 5 2008
Par Pierre Moyon le jeudi, juin 5 2008, 22:45
C’EST PAS JOLI JOLO !
Tout va vraiment à vau-l’eau
Dans ce vaseux repaire philippin,
Où ce vaurien de Robot
Choque des vacanciers européens.
Vermine qui « veut tout faire péter »,
Simple adepte de la vexation,
Expert en versatilité,
Fausse vedette et demi-portion.
Aimanté par l’argent, ce vert dollar,
Voué au viol de cocotes,
Vagabond véhément et vicelard,
Tu ne deviens : tu vivotes !
Un vaccin contre LE syndrome d’hier,
Verso de la relation otage/« guide » ?
La vigilance et les longues prières,
Celle du kaddish si la valise est vide…
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mercredi, juin 4 2008
Par Pierre Moyon le mercredi, juin 4 2008, 22:44
GEORGE WALKER BUSH, TEXAS RANGER
First part : irony
(The) world is wonderful
When we see Walker
(Well known as a ranger)
Play the wildest pitbull.
(The) war is ugly,
Wherever you stand,
Weapons and army
Play the wealthy band.
(The) win's so, so sweet
When you make wishes :
(…) Welfare state on ashes
In a warm dirty sheet.
Second part : tragedy
Staring at the window,
Waiting for tomorrow,
The very black widow
Just wanna know :
Her warrior's dead,
For good, for what,
Mr Wrong's hatred
Or a nice whim ?
The only (strange) response we had from W. was :
« I will always remember
the worst images of all,
a wind of September
and collapsing walls. »
To be continued…
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mardi, juin 3 2008
Par Pierre Moyon le mardi, juin 3 2008, 22:44
CES ABSENTS DU PRÉSENT ONT-ILS TORT OU RAISON ?°
Le xylophone°° sans Hampton,
La pneumo. sans Xiao,
Né(e)s sous X, une (seule) idée fixe,
La Xsara n’est plus un drone, Auriol ici-bas engendre un clone°°°
Existe-il un rapport entre Xavière Tibéri et Xavier Dugoin ? Non, aucun !
° Non exhaustif
°° Cf. le vibraphone !
°°° Ou : « Ainsi roulait Xsarathoustra »
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lundi, juin 2 2008
Par Pierre Moyon le lundi, juin 2 2008, 22:43
L’INVENTAIRE À LA PRÉVERT° (NON EXHAUSTIF CAR D’YSSINGEAUX À YERRES, Y’A D’LA ROUTE À FAIRE !)
(LE) yacht°°, Yad Vashem, Yahoo, LA Yamaha°°°, Yamakasi, Yohji Yamamoto, Kofi Yamgnane, Y(amina) B(enguigui), Yamoussoukro, Yang Liwei, Yann Arthus-Bertrand, Jean Yanne, Yannick (Noah), Yao Ming, Gabriel Yared, Yasmina Reza, Yasser Abed Rabbo & Arafat, Cheikh Yassin, « Yazid » Zidane, Yehia Ayache, Yehudi Menuhin, Yelena Isinbayeva, (le) Yémen, Michelle Yeoh, Narciso Yepes, Ygal Amir, Zhang Yimou, Yitzhak Rabin, Yoda, Yokohama, Yolande Moreau, (l’)Yonne, Yossi Bellin, (l’ex-)Yougoslavie, Michaël Youn, Youri Djorkaeff, Youssef Chahine, Yvan Attal & Colonna, Yves St.Laurent…
° Ou : UNE PETITE PROSE AVANT DE REPRENDRE LES CHEMINS DE TRA(VERS)E
°° Le Phocéa, longtemps lié à l’actualité (de Bernard Tapie !)
°°° De Valentino Rossi
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dimanche, juin 1 2008
Par Pierre Moyon le dimanche, juin 1 2008, 22:42
… COMME LE LAIT SUR LE (COUVRE-)FEU !°
Recette estivale pour semer la zizanie
En zinguant les problèmes à la sauce démago. ?
Un zeste de couvre-feu, une heure avant minuit,
Pour les moins de 13 ans qui zonent sans repos ;
Une cuillerée d’excès de zèle municipal,
De zeuzères en culottes bariolées ;
Enfin, une pincée de Zorro préfectoral
Pour se dire : « Zut, c’est entériné ! »
Vus de Belgique, tous ces zwanzeurs
Réfugiés dans leurs ziggourats de pacotille
Profitent des zzz... des dormeurs,
Et d’un zéphyr qui frétille,
Pour servir des zakouski pas frais
Destinés, en partie, aux zozos en vadrouille
Et aux zèbres pas vraiment discrets,
Rendus zinzins par l’odeur de la magouille.
Comment rester zen devant ce plat indigeste,
Livré dans les ZUP pour zéro franc
(Soit moins d’un zloty en Europe de l’Est)
Par des « zigouilleurs » de pré-adolescents,
Prêts à faire les zigotos moralistes
À la télé pour passer au zapping de Canal,
Zoom très médiatique et anticonformiste ?
That is « ze » question, mon général !
° Ou : LA DÉMAGOGIE À SON ZÉNITH (suite et fin)
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